Risques psychosociaux – Idées reçues 2

Gestion des conflits au travail, soutien psychologique, l'expertise ELEAS

IDÉES REÇUES 2

La conduite d’un diagnostic RPS nécessite que le cabinet prestataire dispose d’un agrément officiel en la matière.

  • Faux : le ministère du Travail n’exige aucune forme d’agrément pour la réalisation d’un diagnostic RPS. Le guide « RPS : comment choisir un consultant », élaboré en 2012 par la direction générale du Travail (DGT), ne mentionne aucune référence à l’agrément IPRP (intervenant en prévention des risques professionnels) ou à l’habilitation d’expert CHSCT.
    Préoccupée, en revanche, par la grande variabilité des compétences et des approches utilisées par des consultants de plus en plus nombreux, la DGT rappelle les principes structurants à respecter pour une démarche de prévention des RPS pertinente, et aide, en ce sens, les entreprises à mieux choisir leur prestataire.

Un diagnostic RPS peut être fait par voie d’enquête ou par entretiens.

  • Vrai : on peut, pour conduire cette démarche, se fonder sur une enquête quantitative sous forme de questionnaire et/ou sur des entretiens qualitatifs individuels ou de groupe.
    Les deux méthodes sont utilisées séparément ou de façon complémentaire pour proposer une vision étayée de la qualité de vie au travail et des éventuels risques psychosociaux encourus, en vue d’établir un plan d’action opérationnel.
    La démarche quantitative seule ne permet pas d’assurer un niveau de qualité optimal. Par ailleurs, on s’accorde à dire qu’elle est peu appropriée à des entreprises
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