Gestion des conflits au travail : Stratégies, causes et solutions 

Gestion des conflits au travail, Éleas, cabinet conseil

Les conflits au travail représentent un défi omniprésent dans le monde professionnel. De simples malentendus aux désaccords profonds, leur présence peut entraîner des répercussions significatives sur la dynamique organisationnelle. Dans cet article, nous explorerons la gestion des conflits au travail, un aspect essentiel de toute entreprise souhaitant promouvoir un environnement de travail sain et productif. 

Les conflits, qu’ils soient entre collègues, entre employés et managers, ou même entre différents départements, peuvent entraîner une baisse de la productivité, un niveau de stress élevé et une détérioration du climat social. En outre, ils peuvent compromettre le bien-être des employés et l’image de l’entreprise aux yeux des clients et des partenaires commerciaux. Ainsi, la gestion efficace des conflits est devenue une priorité pour les organisations cherchant à optimiser leur performance. 

Dans cette optique, nous examinerons les différentes facettes des conflits au travail, leurs causes profondes, leurs conséquences néfastes et les meilleures pratiques pour les résoudre de manière constructive. En comprenant pleinement les dynamiques des conflits et en adoptant des stratégies appropriées pour les gérer, les entreprises peuvent non seulement minimiser les tensions internes, mais aussi favoriser un environnement où la collaboration et l’innovation peuvent prospérer. 

Définition des conflits au travail 

Les conflits au travail prennent diverses formes et peuvent surgir à différents niveaux de l’organisation. Voici une brève définition de chaque type de conflit, accompagnée d’exemples concrets : 

Conflits personnels :  

Les conflits personnels impliquent des problèmes personnels non liés au travail qui affectent la performance ou les relations professionnelles. Par exemple, des difficultés financières, des problèmes familiaux ou des problèmes de santé personnelle peuvent entraîner des tensions au travail. Un employé qui traverse un divorce difficile peut être plus irritable ou moins concentré, ce qui peut entraîner des frictions avec ses collègues ou son supérieur. 

Conflits interpersonnels : 

Les conflits interpersonnels se produisent entre deux individus ou un petit groupe d’employés. Ces conflits peuvent découler de différences de personnalité, de style de travail ou de valeurs, ou être alimentés par des malentendus ou des perceptions erronées. Par exemple, un employé peut se sentir sous-estimé par un collègue en raison de commentaires critiques lors de réunions d’équipe, ce qui peut entraîner des tensions et des conflits non résolus. 

Conflits organisationnels : 

Les conflits organisationnels impliquent des désaccords sur des questions liées à la structure, aux politiques, aux ressources ou aux objectifs de l’entreprise. Par exemple, des conflits peuvent surgir entre différents départements concernant l’allocation des ressources budgétaires ou des différends peuvent émerger entre les employés et la direction concernant les changements organisationnels ou les décisions stratégiques. Ces conflits peuvent avoir un impact significatif sur le fonctionnement global de l’entreprise s’ils ne sont pas résolus de manière efficace et constructive. 

En comprenant les différents types de conflits et en identifiant les signaux d’alerte, les entreprises peuvent intervenir rapidement pour résoudre les tensions et prévenir les conséquences négatives sur la performance et le bien-être des employés. 

Conflit au travail entre collaborateurs

Quelles sont les causes des conflits au travail ? 

Comprendre les origines des conflits est un préalable indispensable pour mieux les anticiper et les résoudre. Ces causes peuvent être multiples, parfois cumulatives, et prennent souvent racine dans l’organisation du travail, les relations interpersonnelles ou les valeurs individuelles.

1. L’incompatibilité d’objectifs
Les conflits peuvent surgir lorsque les finalités poursuivies par les collaborateurs ou les services diffèrent, voire s’opposent. Par exemple, un service commercial orienté sur les résultats immédiats peut entrer en tension avec un service qualité, plus soucieux du respect des procédures. Lorsque les objectifs individuels entrent en contradiction avec les objectifs collectifs, le risque de conflit s’accentue.

2. Le partage de ressources limitées
Le temps, l’espace, les budgets, ou encore les effectifs sont des ressources souvent rares dans les organisations. Leur répartition peut générer un sentiment d’injustice ou de frustration. Lorsque plusieurs équipes doivent se répartir des moyens insuffisants, les tensions peuvent facilement émerger.

3. Les différences de valeurs, de croyances ou de personnalités
Des divergences profondes peuvent exister entre collègues en lien avec leurs parcours, leurs cultures ou leurs sensibilités. Ces écarts, s’ils ne sont pas identifiés et respectés, peuvent générer des incompréhensions ou des jugements. Le manque de reconnaissance des différences peut nourrir des conflits latents, voire ouverts.

4. Le flou ou le chevauchement des rôles
Quand les responsabilités ne sont pas clairement définies ou se recoupent, cela crée des zones d’incertitude ou de rivalité. Des salariés peuvent alors se sentir envahis ou remis en cause dans leurs prérogatives. L’ambiguïté dans les missions favorise les malentendus et les tensions sur le périmètre d’action.

5. Les défauts de communication
Des conflits naissent fréquemment d’un manque de communication ou de mauvaises interprétations : informations partielles, silences prolongés, remarques mal formulées… Une communication imprécise, non transparente ou inadaptée alimente les ressentiments.

6. Le stress et la pression organisationnelle
Dans les contextes tendus – surcharge de travail, délais serrés, objectifs ambitieux – la pression affaiblit la capacité à écouter, dialoguer ou relativiser. La fatigue émotionnelle et l’urgence peuvent transformer des désaccords en conflits personnels.

7. Les jeux de pouvoir et les incivilités
Lutte d’influence, comportements dominants, petites agressions verbales ou attitudes méprisantes peuvent empoisonner le climat. Lorsque le respect mutuel est altéré, les conflits interpersonnels prennent de l’ampleur et peuvent se chroniciser.

8. Les périodes de changement ou d’incertitude
Réorganisations, fusions, télétravail, changements de direction ou d’outils peuvent générer de l’instabilité. Sans accompagnement, ces transitions peuvent provoquer inquiétudes, frustrations ou repli sur soi. Tout changement non anticipé ou mal expliqué devient un terreau fertile pour les tensions internes.

Enjeux et impacts des conflits en entreprise

Les conflits au travail ne sont jamais anodins. Qu’ils soient ouverts ou larvés, ponctuels ou chroniques, leurs répercussions touchent à la fois les individus, les collectifs et la performance globale de l’organisation. Ignorer ou minimiser un conflit peut avoir des conséquences durables sur le climat social et la santé de l’entreprise.

Impacts sur le bien-être des collaborateurs

Les conflits ont un effet direct sur la santé mentale et émotionnelle des salariés. Exposés à des tensions récurrentes, ils peuvent ressentir du stress, de la fatigue psychologique, voire développer un sentiment d’insécurité ou de mal-être au travail. Dans les cas les plus graves, cela peut conduire à des troubles psychosociaux (anxiété, burn-out, perte de motivation, isolement professionnel…).

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Impacts sur la performance individuelle et collective

Un climat conflictuel nuit à la productivité et à l’efficacité des équipes. Concentrés sur la gestion des tensions ou sur des conflits interpersonnels, les salariés mobilisent leur énergie ailleurs que sur leurs missions. Cela se traduit par des retards, des erreurs, une perte d’engagement et une détérioration de la qualité du travail rendu.

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Impacts sur la fidélisation et la marque employeur

Les conflits non résolus alimentent la démobilisation, le désengagement et les départs. Dans un environnement instable ou perçu comme toxique, les salariés sont davantage enclins à quitter l’entreprise. Cela augmente le turnover et engendre des coûts humains et financiers importants (recrutement, intégration, formation…). De plus, l’image de l’employeur peut être entachée, impactant son attractivité.

Impacts sur le climat social et la dynamique collective

Les conflits dégradent la confiance, la coopération et la qualité des relations professionnelles. Une ambiance tendue favorise les silos, les comportements d’évitement ou les prises de position défensives. Cela entrave le travail collaboratif et bloque les dynamiques d’innovation ou de changement. À terme, cela peut nuire à la cohésion de l’entreprise.

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Résoudre les conflits au travail

Une fois le conflit identifié, il est essentiel d’agir rapidement et méthodiquement pour éviter l’escalade. La résolution passe par une combinaison d’écoute, de médiation, de communication structurée et, lorsque nécessaire, de dispositifs de soutien externes. Chaque conflit est une opportunité de transformation, à condition d’être pris en charge avec discernement et méthode.

Identification du conflit et posture de médiation

La première étape pour résoudre un conflit est de l’identifier clairement et d’en comprendre les causes profondes. Un conflit ne se limite pas toujours à ce qui est visible ou exprimé : il peut être le symptôme d’un mal-être plus large, d’un déséquilibre organisationnel ou d’un dysfonctionnement relationnel. Il est donc essentiel de prendre le temps d’analyser la situation sans précipitation.

Cela commence par une phase d’écoute active, où les parties prenantes peuvent exprimer leurs ressentis, leurs besoins et leurs perceptions, dans un cadre sécurisé et confidentiel. Il ne s’agit pas de chercher un coupable, mais de faire émerger les représentations et les tensions sous-jacentes, parfois liées à des non-dits ou à des malentendus accumulés.

La posture de médiation joue ici un rôle fondamental. Qu’elle soit incarnée par un manager formé, un professionnel RH ou un tiers externe, elle repose sur trois piliers clés :

  • La neutralité : ne pas prendre parti, éviter toute forme de jugement ou de position morale.
  • L’équité : garantir un traitement juste et équilibré des différents points de vue.
  • L’écoute bienveillante : accueillir les émotions, reconnaître les ressentis, reformuler avec clarté.

Cette posture permet de recréer un espace de dialogue, souvent rompu dans un contexte de conflit. Elle vise à rétablir la confiance et à poser les bases d’un échange constructif, en dépassant les réactions défensives ou les comportements d’attaque.

Identifier un conflit, ce n’est pas seulement nommer ce qui ne va pas, c’est amorcer une dynamique de transformation. C’est aussi reconnaître que le conflit peut être un révélateur de besoins non satisfaits, d’enjeux organisationnels ou de tensions collectives nécessitant une régulation plus globale.

Résolution de conflit et médiation au travail

Mettre en place un échange structuré

Dialoguer ne suffit pas : il faut structurer les échanges pour qu’ils soient réellement constructifs. Dans une situation de conflit, la charge émotionnelle est souvent forte. Sans cadre, les échanges risquent de s’enliser dans le reproche, l’accusation ou la fuite. C’est pourquoi il est essentiel de créer un environnement d’expression serein, balisé et équitable.

L’accompagnement à la résolution de conflit peut s’appuyer sur des outils éprouvés comme le modèle Thomas-Kilmann, qui distingue cinq modes de gestion de conflit : évitement, compétition, compromis, accommodation et collaboration. Ce modèle permet aux intervenants (RH, managers ou tiers) d’adopter la posture la plus adaptée selon le contexte et les enjeux relationnels.

Schéma modèle Thomas-Kilmann

Un échange structuré repose sur plusieurs conditions clés :

  • Un cadre de discussion posé dès le départ (temps, règles, objectifs),
  • Une prise de parole équitable entre les parties,
  • Des temps de reformulation et de clarification,
  • Un animateur ou facilitateur neutre qui régule la discussion.

Structurer les échanges, c’est aussi apprendre à écouter sans interrompre, à formuler ses besoins sans agresser, à entendre l’autre sans chercher à convaincre. C’est tout l’enjeu d’une communication non violente et assertive, que de nombreuses organisations choisissent d’intégrer dans leurs formations internes.

💡 En complément : Formation à la gestion des conflits dans les organisations

Rechercher une solution gagnant-gagnant

Résoudre un conflit ne signifie pas désigner un vainqueur ou un perdant, mais co-construire une issue durable qui respecte les besoins de chacun. Cette approche, dite “gagnant-gagnant”, vise à restaurer la relation et à bâtir une solution équitable, plutôt que d’imposer une décision unilatérale.

Elle s’appuie sur une méthode bien connue en milieu professionnel : la négociation raisonnée, popularisée par les travaux du Harvard Negotiation Project. Celle-ci repose sur quatre principes fondamentaux :

  1. Séparer les personnes du problème – ne pas confondre désaccord et attaque personnelle,
  2. Se concentrer sur les intérêts plutôt que sur les positions – aller au-delà des demandes pour comprendre les besoins sous-jacents,
  3. Imaginer des options mutuellement bénéfiques – ouvrir le champ des possibles,
  4. S’appuyer sur des critères objectifs – faits, données, règles de fonctionnement.

Dans une optique de réconciliation, cette démarche permet de restaurer la confiance et de construire un accord que chacun pourra respecter dans la durée. Elle est particulièrement adaptée aux contextes professionnels, où les relations doivent perdurer au-delà du conflit.

Pour que cette solution prenne pleinement sens, il est recommandé de :

  • Formaliser les décisions par écrit,
  • Valider les engagements de chaque partie,
  • Prévoir une étape de suivi ou d’évaluation à distance.

Élaborer un plan d’action et assurer un suivi

Toute résolution de conflit doit aboutir à des engagements concrets et mesurables. Cela peut passer par la redéfinition des rôles, l’ajustement des modes de fonctionnement, ou encore la mise en place de points de régulation réguliers. Le suivi post-conflit est tout aussi crucial : il permet de vérifier que les solutions tiennent dans le temps et de réagir rapidement en cas de résurgence des tensions.

Voici un modèle de plan d’action à suivre si vous faites face à un conflit dans votre entreprise :

Objectif Actions concrètes Responsable(s) Indicateur(s) de réussite Échéance
Clarifier les rôles et responsabilités Réécriture des fiches de poste avec les équipes Manager + RH Fiches mises à jour et validées Semaine 1
Restaurer la communication Mise en place d’un temps d’échange régulier (hebdo/bimensuel) Manager Nombre de réunions tenues, taux de participation Dès la semaine 2
Réduire les tensions liées à un mode de travail Ajustement des plannings ou des temps en présentiel selon les besoins exprimés Responsable d’équipe Niveaux de satisfaction après 1 mois Semaine 3
Favoriser la coopération Ateliers de co-construction sur les projets communs Manager + Équipe Nombre d’ateliers réalisés, feedback des participants Mois 1
Accompagner les personnes concernées Mise en place d’un suivi individuel (coaching / cellule d’écoute) RH ou intervenant externe Nombre de séances réalisées, retour des bénéficiaires Mois 1 et 2
Prévenir la récidive Élaboration de règles de fonctionnement collectives Manager + RH Charte validée et signée par tous Mois 2
Évaluer les progrès Réalisation d’un point d’étape avec l’équipe RH + Manager Grille d’évaluation collective remplie Mois 3

Le rôle clé du manager et des RH

Les managers et professionnels RH ont un rôle central dans la prévention et la résolution des conflits. Leur capacité à détecter les signaux faibles, à intervenir avec tact et à favoriser le dialogue est déterminante. Ils doivent être formés, soutenus, et parfois accompagnés dans leur posture de tiers régulateur.

💡 À découvrir : notre formation dédiée aux managers face aux tensions dans les équipes

S’appuyer sur des techniques avancées de gestion de crise

Dans certaines situations sensibles (conflits chroniques, climat dégradé, risques psycho-sociaux…), un accompagnement spécialisé est nécessaire. Coaching individuel ou d’équipe, cellule d’écoute, médiation externe, ou encore retour d’expérience collectif sont autant de leviers pour désamorcer les tensions et restaurer un climat de confiance.

Désamorcer les situations conflictuelles 

Empathie et écoute active : La première étape pour désamorcer un conflit est de pratiquer l’empathie et l’écoute active. Cela permet de comprendre les perspectives et les émotions des protagonistes. L’écoute active implique de poser des questions ouvertes et de reformuler les propos de l’autre pour montrer que vous avez bien compris ses préoccupations. 

Communication non violente : Adopter une communication non violente aide à éviter l’escalade des tensions. Cela implique de s’exprimer de manière assertive sans être agressif, en se concentrant sur les sentiments et les besoins plutôt que sur les reproches. 

Prendre du recul : Dans des situations tendues, il est souvent bénéfique de prendre du recul pour réfléchir avant de réagir. Cela permet de calmer les émotions et de préparer une réponse plus constructive. 

Prévenir et gérer les conflits 

Anticiper les conflits : Les managers doivent être attentifs aux signes avant-coureurs de conflits latents, tels que des tensions interpersonnelles ou des frustrations non exprimées. En intervenant tôt, il est possible de prévenir l’escalade. 

Formation en gestion des conflits : Offrir des formations régulières en gestion des conflits permet aux employés d’acquérir des compétences en résolution de conflits, en communication non violente et en gestion du stress. Ces formations incluent souvent des mises en situation pour pratiquer les techniques apprises. 

Créer un climat relationnel positif : Favoriser un environnement où les relations positives sont encouragées peut réduire la fréquence des conflits. Cela inclut la promotion de la diversité et de l’inclusion, ainsi que la valorisation des différentes perspectives. 

Résoudre le conflit de manière constructive 

Techniques de négociation : La négociation efficace implique de trouver un terrain d’entente acceptable pour toutes les parties. Cela nécessite de comprendre les intérêts sous-jacents des protagonistes et de rechercher des solutions créatives qui répondent à ces intérêts. 

Médiation : Faire appel à un médiateur neutre peut aider à faciliter le dialogue entre les parties en conflit. Le médiateur aide à clarifier les problèmes, à promouvoir la compréhension mutuelle et à trouver des solutions gagnant-gagnant. 

Coaching individuel : Le coaching peut être bénéfique pour les individus confrontés à des conflits fréquents. Un coach peut aider à développer des stratégies pour gérer les situations de conflit de manière plus assertive et à renforcer les compétences relationnelles. 

Bonnes pratiques pour gérer les tensions 

Favoriser la cohésion d’équipe : Encourager le travail d’équipe et la collaboration peut aider à atténuer les tensions et à renforcer les relations entre collègues. 

Politique de communication transparente : Établissez des canaux de communication ouverts et transparents où les employés peuvent exprimer leurs préoccupations, poser des questions et partager des idées en toute confiance. Assurez-vous que les informations importantes sont communiquées de manière claire et accessible à tous les niveaux de l’organisation. 

Formation à la résolution de conflits : Proposez des formations régulières sur la résolution de conflits pour aider les employés à développer leurs compétences en matière de communication, de gestion du stress et de négociation. Ces formations peuvent fournir des outils pratiques pour reconnaître et gérer les conflits de manière constructive. 

Encouragement du dialogue ouvert : Favorisez un environnement où les employés se sentent à l’aise pour exprimer leurs opinions et discuter ouvertement de leurs préoccupations. Organisez des réunions régulières d’équipe pour encourager la collaboration, la prise de décision participative et le partage d’informations. 

Promotion de la diversité et de l’inclusion : Valorisez la diversité des perspectives, des expériences et des compétences au sein de votre organisation. Encouragez le respect mutuel, la tolérance et la sensibilité aux différences culturelles, sociales et individuelles. Créez un environnement où chacun se sent reconnu, respecté et inclus. 

En mettant en œuvre ces bonnes pratiques, vous pouvez contribuer à créer un environnement de travail où les conflits sont moins fréquents et mieux gérés, favorisant ainsi la productivité, la satisfaction des employés et la performance globale de votre entreprise. 

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Conclusion – Le rôle clé des responsables et l’importance d’un accompagnement global

Le manager joue un rôle central dans la prévention et la gestion des conflits. En première ligne du fonctionnement quotidien des équipes, il est à la fois observateur, régulateur et acteur de la qualité des relations professionnelles. Son attitude, sa posture et sa capacité à intervenir avec justesse peuvent faire la différence entre un simple désaccord et un conflit durable.

Mais cette responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des managers. Les RH et les dirigeants ont également un rôle stratégique à jouer : ils fixent le cadre organisationnel, garantissent des processus équitables, soutiennent les collectifs, et impulsent une culture du dialogue. En favorisant un climat de confiance et en investissant dans la montée en compétence des encadrants, ils participent activement à la construction d’un environnement de travail apaisé.

Un accompagnement structuré et des formations ciblées sont des leviers incontournables pour soutenir ces acteurs. Formations à la communication non violente, à la gestion des incivilités ou encore à la régulation des tensions au sein des équipes permettent de professionnaliser les pratiques managériales et d’anticiper les situations à risque.

Enfin, la prévention des conflits s’inscrit pleinement dans une démarche globale de Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT). En agissant sur les facteurs organisationnels, les modes de coopération et la santé mentale des salariés, la QVCT permet d’agir à la racine des tensions. Elle offre un cadre cohérent pour mettre en œuvre des actions durables au service du bien-être des équipes… et de la performance des organisations.

💡 À lire également : QVCT – Définition, enjeux et conseils

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